… Les souris dansent ! Des lettrages en couleurs travaillés à outrance, du perso en veux-tu en voilà sur les trains… à Stockholm ? Une situation plutôt inhabituelle au royaume du backjump.

Pourtant, dans l’histoire du graffiti suédois, ce n’est pas la première fois que ça arrive. Lorsque les contrats des compagnies de sécurité arrivent à leur terme, et que c’est une autre société qui est choisie pour prendre la relève, c’est le calme plat dans les dépôts et les lay-ups : les gardes qui se font virer à la fin de l’année n’en ont tout simplement plus rien à foutre, et laissent faire.

Est-ce ce qui est en train de se passer à Stockholm en cette fin d’année 2018 ? Ca y ressemble, mais ce n’est pour l’instant qu’une rumeur. Dans les faits, une chose est certaine : le vandal squad est désormais en sous-effectif, ils sont toujours là mais ils semblent bien avoir arrêté de se prendre pour des ninjas en se cachant dans les bois pour alpaguer les graffeurs.

Une occasion unique dont profitent la nouvelle génération de graffeurs sur-motivés, mais aussi tous les vieux briscards qui s’y remettent pour l’occasion, se croyant à nouveau dans les années 90 ou 2000.

Avant qu’une nouvelle génération de gardes surmotivés ne voie le jour pour prendre la relève et garder l’œil sur les précieux Pendeltågen, voici ce qu’on peut apercevoir tourner le matin, sur les trains de banlieue de la capitale suédoise.

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Whole trains, whole cars, end-to-ends, panels et perso à gogo : c’est le festival !

Mais attention, les traditions là-bas ont la vie dure : les blue painters, ces mecs payés pour recouvrir à la va-vite les graffs de peinture bleue, afin de protéger l’œil du citoyen moyen des dangers que représente la vision d’un train graffé, sont toujours là et plus actifs que jamais… mais complètement débordés : la cadence est tout simplement devenue infernale.