Une bombe noire, une bombe blanche… Et des tags. Leçon de style avec Acro dans les rues australiennes. En bonus, un featuring surprise de Zest Lord en fin de vidéo.
Être soi même, c’est ce qui compte dans le graffiti, dans la musique, le break dance, et dans l’art en général. Ce sont des formes d’expression. Peu importe si le graffiti est de l’art ou du vandalisme, c’est une forme d’expression. C’est comme se servir d’une arme au stand de tir.
Je détestais mon tag, j’ai essayé de l’améliorer, de devenir plus rapide, plus efficace. Ma nouvelle approche concernant les tags, c’est de ne rien tenter sans avoir fait des esquisses sur papier avant. Une fois satisfait, je reporte le tag sur un mur. J’essaie d’intégrer plein d’éléments différents au tag, mais il faut gâcher des milliers de pages de cahiers d’esquisses pour y arriver. Beaucoup de gens ne le font pas, ils foncent tête baissée. Mais il faut des années d’entraînement. Pour moi, le tag est l’élément le plus important du graffiti. Il reflète la personnalité du graffeur, c’est sa signature.