En Afrique du Sud, les trains de banlieue font régulièrement la une des journaux… mais pas pour des histoires de graffiti. Après le trainsurfing, la nouvelle mode dans la banlieue du Cap, c’est de cramer des trains. Littéralement. Un phénomène qui ne cesse de s’amplifier…

Entre 2015 et 2017, cent-dix huit wagons ont été brûlés par des incendies criminels. En Juillet 2018, c’est trente-deux wagons qui sont partis en fumée. Résultat : sur les trente trains circulant sur Central Line… il n’en reste plus que huit. Un désastre qui a récemment couté la vie à un passager.

Pour les pyromanes, toujours le même mode opératoire, au point que Brett Heron, un officiel de la mairie, déclare aux médias qu’il s’agit d’une opération planifiée de sabotage.

On peut imaginer que ce sont des crimes opportunistes, aléatoires, sans but. Mais lorsque des trains brûlent trois ou quatre fois par semaine, à chaque fois de la même manière, il me semble que quelqu’un, une organisation ou une force cherche à détruire notre réseau de trains de banlieue.

Ces incendies sont apparemment déclenchés peu de temps avant l’arrivée en gare par des individus qui se trouvent dans le train. Ils allument un feu et sortent lorsque le train arrive à la gare. C’est trop bien planifié, trop cohérent et trop fréquent pour que ce soit dû au hasard.

Du vrai vandalisme donc, pour le coup. Gageons que si la « mode » se répand dans le monde, la SNCF regrettera vivement son bon vieux vandalisme à l’ancienne, celui peint à la bombe et qui ne ferait pas de mal à une mouche…

En attendant de savoir à qui profite le crime, quelques burners locaux… en peinture.

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