Loin des circuits touristiques habituels, un jeune graffeur sud-américain passionné de trains et de métros se rend en Europe pour y peindre les différents systèmes.
Mais le seul fromage gratuit est dans les pièges à souris… Et le little rat va l’apprendre à ses dépends : Le périple se solde par une arrestation puis une déportation. Deux semaines après la finalisation du film, le graffeur est expulsé vers son pays d’origine.
Pour le protagoniste, peindre des trains n’est pas un acte criminel, c’est juste sa liberté d’expression.
Si tu veux peindre c’est un job à plein temps. Tu dois passer beaucoup de temps à rôder dans le métro et à préparer les actions. Tu dois penser aux différents moyens d’entrer et de sortir, mettre toutes les chances de ton côté. Penser à tout, regarder partout, comme un petit rat.
A partir du moment ou tu es dans le tunnel, tu ne peux plus regarder en arrière. Il faut optimiser le temps imparti, aller vite. Comme un tueur en série… de métros. Ça va d’un sentiment extrême à un autre. Heureux, anxieux, je ne sais pas, paranoïaque aussi. Faire du graffiti et voyager. C’est un moyen de se sentir différent parce que tu as une motivation dans la vie.
Tu peux aller en prison pour avoir créé quelque chose de beau. Si c’était autorisé, n’importe qui peindrait, ce ne serait vraiment pas pareil. C’est juste que j’aime bien prendre des risques. Je n’ai pas l’impression d’être un criminel, je veux juste m’amuser. Ce n’est pas pour nuire à qui que ce soit. C’est plus pour mettre de la couleur sur les trains et les métros. Planter le drapeau et dire je suis venu et je l’ai fait. Mission effectuée, je peux partir tranquille et détendu jusqu’à la prochaine étape.