OHB, NBK, BOK, WTK ça vous parle ? Nous pas vraiment, la dernière fois qu’on est allé faire un tour à Istanbul, les trains étaient vieux et rouillés, et les seuls graffitis de la ville étaient principalement ceux des touristes berlinois de passage, et surtout Kripoe pour ne pas le citer.
Mais depuis tout a changé : la scène graffiti a explosé et les jeunes ont pris le contrôle de la ville. Les crews se sont multipliés comme des petits pains et depuis l’infrastructure ferroviaire prend cher, dans une ambiance qui rappelle l’effervescence des débuts dans les villes de la vieille Europe.
Dans la métropole turque qui unifie l’Europe et l’Asie, Haram et Rukus des OHB n’ont pas chômé ces dernières années. Pour en témoigner, ils se sont fendus d’une bonne grosse vidéo à l’ancienne de 45 minutes : Istanboys. Et tout y passe : panels, end-to-ends et whole cars en pagaille, sur les fameux S-trains estampillés Marmaray jusqu’aux plus beaux modèles de métros 100% acier. L’âge d’Or du graffiti turc à Istanbul… C’est maintenant !