Coursades, guet-apens… Entre les graffeurs et la sécu, c’est souvent le jeu du chat et de la souris dans les dépôts de trains et de métros, qu’importe le pays. Mais pas cette fois-ci pour Tese DSF.
Dernière destination en date pour le graffeur allemand : Le Cap, en Afrique du Sud.
Problème : le taux de criminalité dans le pays ne cesse d’augmenter et atteint des sommets. En 2017, le Top 5 des villes les plus violentes en Afrique comprend… quatre villes d’Afrique du Sud. Une cinquantaine de meurtres par jour, des viols, des enlèvements, des car-jackings, sans parler de la guerre des gangs qui sévit dans la banlieue du Cap, la nation arc-en-ciel n’a vraiment rien d’un paradis.
Et le graffiti dans tout ça ? C’est un peu la même, on vous passe toutes les légendes urbaines qui tournent à propos de la scène train, pas besoin lorsque la réalité dépasse la fiction : dans les dépôts de trains, les gardes tirent tout simplement à vue, sans parler du passage par la case prison pour ceux qui sont pris… vivants.
Bref, le tableau n’est pas joli-joli. Mais cette fois-ci, Tese a trouvé un allié de poids… Jugez par vous-même.
En me baladant dans les environs du Cap, je suis tombé sur de très beaux trains parqués pour les vacances. J’ai discuté avec un gars de la sécurité. Il aimait bien mes graffs. Je lui ai expliqué en détail comment je procédais. Il était très curieux, je lui ai donc proposé d’essayer.
– Tese
Un conte de fée qui, comme souvent, n’engage bien sûr que ceux qui veulent bien y croire. En attendant, la scène est assez surréaliste.