Super Mario, Bomberman, Tetris, Pacman… ça vous parle ? Dès 1983, les consoles de jeux videos envahissent les foyers du monde entier : du 8-bits pour tous et à toutes les sauces, notamment sur la plus fameuse de toutes les consoles, la NES de Nintendo. Les pixels sont gros et lumineux, et déclinés en seulement seize couleurs sur les bonnes vieilles télés à tube cathodique… Il y avait de la marge pour faire travailler son imagination.
Pas de HD ni de 3D, mais un gameplay incomparable qui marque plusieurs générations de gosses… et surtout, un graphisme simple et anguleux qui en laissera plus d’un nostalgique. Autant vous dire qu’au vu d’une partie de leurs prods, Bob59, Zedz, Dems, Drain, Sofles ou Xeme et d’autres font partie de ceux-là !
On serait bien incapables de vous dire qui a lancé la mouvement, et pourtant : le graffiti façon retrogaming est à la mode et on ne va pas bouder notre plaisir.
Bomber Bob
On commence par Lille, ou Bob59 aka Bobspray accompagne ses lettrages pixelisés de Bomber Bob, un perso en forme de bombe. Un rival tardif mais de taille pour Bomberman, sorti sur la NES en 1987.
Zedzy Digital
Précurseur de la 3D depuis la nuit des temps et quasiment ex-æquo avec Delta dans ce domaine, le Hollandais Zedz est désormais installé en Italie, où il continue sur les murs ses expérimentations de style… en 2D bien pixelisée. Son secret pour un tel résultat ? Chaque matin, un café et un carnet de croquis, dont il noircit quelques pages en utilisant comme trame le quadrillage des feuillets, tel un écran à cristaux liquides.
Digital Dems
Les années 80, c’est aussi les couleurs fluos, les montres calculatrices au look futuriste et les films de science-fiction à petit budget, avec des effets visuels saturés. Dems condense le tout dans des compositions flashy aux fonds tramés. Attention les yeux, ça pique.
Les expérimentations vintage ne manquent pas. On conclut avec une sélection de photos qui valent le coup d’œil, toujours sur le principe du gros pixel, avec des peintures de Bond, Pant, Xeme et Sofles notamment, pour ne citer qu’eux.