De l’art dans un tag ? Direction la Pologne pour une démo de style avec Sicoer dans les rues de Cracovie. Une vidéo publiée en 2015… qui a conduit à son serrage.
Retour sur les circonstances d’une arrestation très médiatisée.
En 2015, Sicoer se retrouve à la une de plusieurs médias polonais, ce qui a conduit les commerçants et la population de Cracovie à faire pression sur les politiciens pour attraper le responsable des tags qu’on pouvait trouver partout en ville.
La police s’est vue attribuer des pouvoirs exceptionnels pour cette affaire médiatique. En dépit des précautions de base, ne pas montrer son visage et ne pas utiliser son ordinateur personnel pour poster des photos sur Internet, la police a réussi à obtenir son adresse mail auprès d’Instagram pour traquer toutes les adresses IP utilisées pour se connecter.
Ils ont remarqué que Sicoer se rendait régulièrement dans l’appartement d’un des membres de sa famille pour poster et envoyer des photos et des vidéos. Une surveillance discrète de ce lieu a conduit à son arrestation.
Depuis, Sicoer s’est reconverti dans le tatouage et produit des œuvres en atelier. Toujours accro au tag, il perfectionne désormais son style à l’abri des regards, dans des terrains vagues et des bâtiments désaffectés.
En bonus, Sicoer pour une leçon de handstyle :
